Ciels fabuleux
Sur la terrasse, le soir, devant des ciels fabuleux…
La peinture est bien limitée à côté des créations de la nature… la dimension n’est pas la même, les moyens non plus.
Si on avait des nuages comme supports et des rayons de soleil comme pinceaux…
Et bientôt tout disparaît…
C’est un art de l’instant présent, qui ne doit ni durer ni être fixé de façon indélébile à un support matériel durable : le changement constant, particulièrement glorieux à cette heure magique…
Le bleu ciel, l’orange, le blanc, le vert sombre qui devient presque noir… les fumées des inévitables feux qui font écho aux nuages…
Comment représenter l’immensité sur une petite feuille ? En donnant l’échelle, par un petit personnage dans un coin, un arbre ou un petit carré !
Comment représenter la lumière ? Par des ombres, de la noirceur.
Comment représenter le vide ? Par un contenant, et ses limites.
16 octobre 1998, Chiang Mai