ÉMERVEILLEMENTS

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Réflexions sur la conscience

1138 Mouvance

1138 Mouvance

Réalisation que tout est dans la conscience. Tous les phénomènes sont des efflorescences de la pure conscience silencieuse, immobile, en dehors du temps, mais enceinte de tous les possibles, bouillonnante d’idées, source frémissante de tous les émerveillements ; une tranquillité vibrante, essence de toute créativité, joie ineffable, substrat de tous les sons et de toutes les couleurs : le son du silence, la couleur du vide (du blanc) ; elle englobe tout (all-encompassing), rien ne peut lui être extérieur, elle connaît tout, rien ne peut lui échapper puisqu’elle est tout ; elle est l’arrière-plan dont surgissent, émergent tous les premiers plans, et dans lequel ils se fondent, se dissolvent ; son infinité est son unité, elle produit (display) le déroulement constant, permanent, simultané de toute manifestation. Vaste, lumineuse, connaissante (cognizant) et parfaitement paisible, l’intemporalité est par nature paisible, car tout mouvement, agitation, activité appartient nécessairement au temps : le chant du silence, la danse de l’immobilité (stillness).

L’effrayante immobilité d’une photo de galaxie (ou de sa vision à notre vitesse trop rapide de perception) ; pourtant les étoiles se déplacent à des milliers de kilomètres par seconde, et leurs images nous parviennent à la vitesse de la lumière.

Tout l’univers foisonne, naît et meurt, dans l’espace de la conscience ; et se meut, respire, dans son immobilité.

La conscience universelle n’a pas besoin de dire « j’existe », car dire « j’existe » n’a un sens que par rapport à l’éventualité de ne pas exister. Ce qui est permanent et éternel ne peut pas avoir la notion d’exister ou ne pas exister ; seule une entité impermanente peut avoir cette notion.

 

19 juin 2014, Cabrières d’Aigues

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